Resume: |
Sur le plateau animé par Dominique Rizet
et Imen Ghouali, les invités débattent du phénomène de la prostitution
qui s'est déplacée depuis plusieurs années de la rue vers Internet, en
examinant les paradoxes de la loi française, qui n'interdit pas la
prostitution mais le proxénétisme, l'exhibition et le racolage. Or, les
activités de ces sites internet peuvent être considérés comme du
racolage et le fait de les héberger comme du proxénétisme.
Francis Caballero, réglementariste,
défend la prostitution sur internet qui gage de plus de sécurité. Il
dénonce l'hypocrisie de la loi n'interdisant pas la prostitution mais
tout ce qu'il y a autour. Il propose un système reconnaissant la
prostitution comme une profession libérale et indépendante. Pour Yves
Charpenel, l'activité de prostitution est une atteinte à la dignité de
la personne et Internet est d'abord un marché correspondant à l'équation: "vulnérabilité/violence/profit". Maîtresse Gilda a un site internet,
se définit comme travailleur(se) du sexe et revendique le droit
d'exercer son métier. Enfin, selon le lieutenant de gendarmerie Eric
Freyssinet, la prostitution sur Internet touche de nouvelles
populations, notamment les étudiants, et il s'agit de protéger de la
contrainte les personnes en situation de détresse sociale.
Extrait du documentaire "Chroniques de la Mondaine" (Réal. Laurent Portes) pour illustrer l'époque du Minitel Rose.
Interview de la politologue Janine Mossuz-Lavau à propos des dangers d'Internet pour les prostituées. |