Resume: |
A la frontière
franco-espagnole, la ville de la Jonquera est devenue un lieu phare du
tourisme pour les amateurs de maisons closes. Le « Paradise », surnommé
le plus grand bordel d'Europe, emploie plus de 100 personnes prostituées
et accueille des centaines de clients, en majorité Français. Selon le
gérant, Jose Moreno, les personnes prostituées y travaillant ne payent
que 70 euros par jour pour le logement et de la nourriture, et gardent
le reste pour elles. Mais Victoria, une personne prostituée interrogée,
révèle qu'elle partage un 10m2 avec une « collègue ». Et que certaines
viennent travailler dans sa chambre... La prostitution de rue s'est aussi
développée. Même si les maisons closes sont légales, un arrêté municipal
de la Jonquera pénalise les clients de la prostitution de rue d'une
amende de 300 €.
Pour d'autres, la
Jonquera est une destination de « shopping » où alcool et tabac sont
moins chers. La contrefaçon et le trafic de drogue sont communs à la
frontière franco-espagnole et notamment au Perthus, village français
frontalier. Les législations différentes d'une frontière à l'autre
posent certains problèmes dans les poursuites, et les polices françaises
et espagnoles travaillent de pair. |
Intervenant(s): |
Nom
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Qualité
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Claude
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51 ans, Français habitué des maisons closes de la Jonquera
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Moreno, Jose
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Propriétaire de 5 maisons closes dont le « Paradise » (la « plus grande maison close d'Europe »)
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Victoria
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Danseuse et strip-teaseuse au « Paradise », d'origine russe
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Louisa
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Vient à la Jonquera pour faire des « bonnes affaires »
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Escudero, Antonio
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Vendeur d'alcool de la région
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Picas, Claude
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Maire du Perthus
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Mini
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Gérante d'une discothèque sans strip-teaseuse ni hôtesse, à la Jonquera, « La Cartuja »
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Verré
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Adjudant chef (France)
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Jordi
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Policier à la Jonquera, lutte contre le racolage
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Michèle
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Douanière française
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