Ressources documentaires

The Global Report on Trafficking in Persons 2018 puts the spotlight on human trafficking in armed conflict. Human trafficking is always a crime, committed with the intention to exploit; in conflict situations, characterized by violence, brutality and coercion, traffickers can operate with even greater impunity. Trafficking in armed conflict hastaken on horrific dimensions – child soldiers, forced labour, sexual slavery.

Research has consistently linked residual trauma-related shame among child sexual abuse (CSA) survivors to sexual revictimization, health risk behaviors, and poorer response to mental health treatment. However, questions remain regarding the imprint of childhood maltreatment on trauma-related shame including which CSA characteristics or types of childhood maltreatment contribute to residual shame in adulthood. Using data drawn from a prospective study of 174 primarily African American women with histories of CSA and a matched comparison group, this study explores whether specific characteristics of CSA (familial CSA, CSA with penetration, force used by CSA perpetrator), repeat sexual victimization in adolescence, childhood physical abuse, childhood neglect, and childhood commercial sexual exploitation contribute to the level of trauma-related psychosexual shame reported during adulthood.

The result of this research and the subsequent expert group meetings convened in Vienna, resulted in three UNODC issue papers : Abuse of a position of vulnerability and others “means”within the trafficking in persons definition ; the Role of “consent” in the trafficking in persons protocol ; the international legal definition of trafficking in persons.

The goal of this essay is three-fold: first, to outline key current conceptual problems with the understanding of human trafficking, particularly definitional uncertainty and a lack of accurate data on the phenomenon; second, to link these issues with a careful review of the legal evolution of trafficking as bound to mechanisms that address slavery, prostitution, labor violations, and organized crime; and third, to use this analysis as the foundation for a series of recommendations for global research and policy development to assist the international community in preventing and punishing trafficking, a crime that reveals troubling elements of our rapidly changing world.

GRETA adopted the final second round reports on Spain and Sweden, as well as the final first round report on Estonia. These reports will be sent to the national authorities concerned and will subsequently be made public, together with eventual final comments by the authorities. GRETA also approved the draft second round reports on Azerbaijan, Luxembourg, the Netherlands and Ukraine. GRETA decided to transmit these draft reports to the national authorities concerned and to ask them to submit their comments within two months. In addition, GRETA adopted an urgent procedure report on Hungary, which will be transmitted to the national authorities for comments prior to its publication. As part of the meeting, GRETA held an exchange of views with Petra Bakker, Police Commissioner EU for the Netherlands and Dutch National EMPACT Co-ordinator.

Au cours de sa 31ème réunion, au Conseil de l'Europe à Strasbourg, du 19 au 23 mars 2018, le GRETA a adopté les rapports finaux du deuxième cycle d’évaluation sur l’Espagne et la Suède, ainsi que le rapport final du premier cycle sur l’Estonie. Le GRETA a aussi adopté des projets de rapport du deuxième cycle sur l’Azerbaïdjan, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Ukraine. Le GRETA a décidé de transmettre ces projets de rapports aux autorités nationales concernées et de leur demander de soumettre des commentaires dans un délai de deux mois. Les commentaires seront pris en compte par le GRETA lorsqu’il établira les rapports d’évaluation finaux. En outre, le GRETA a adopté un rapport en procédure d’urgence sur la Hongrie, qui sera transmis aux autorités nationales pour leurs commentaires avant sa publication. Dans le cadre de la réunion, le GRETA a tenu un échange de vues avec Petra Bakker, Commissaire de Police et Coordinatrice nationale néerlandaise EMPACT.

Ce colloque s’est tenu pour marquer les 2 ans de la loi du 13 avril 2016 contre le système prostitutionnel, en partenariat avec les éditions juridiques Lexbase et la revue Lexbase Pénal.

Ces actes sont à retrouver en podcast sur Lexradio. Les interventions analysent la difficile appréhension  de l’arsenal juridique, l’émergence de nouvelles formes de proxénétisme, la complexe mise en place d’un accompagnement  et concluent sur la nécessité d’une politique pénale mieux adaptée à la protection de l’enfance.

Propos introductifs
Audrey Darsonville, Professeur agrégé de droit privé à l'Université de Lille

La difficile appréhension de l’arsenal juridique
Roxanne Allain, Doctorante au sein de L’ERADP, Université de Lille
Mélanie Mazingarbe, Substitut du procureur de la République rattaché au Parquet des mineurs de Lille

L’émergence de nouvelles formes de proxénétisme
Alexandre Grégoire, Doctorant au sein de L’ERADP, Université de Lille
Arthur Melon, Responsable plaidoyer au sein de l’association ACPE

La complexe mise en place d’un accompagnement
Sarah Toubal, Doctorante au sein de l’équipe DEMOGUE, Université de Lille
Gisèle Delcambre, Vice-présidente au Tribunal pour enfants de Lille

Rapport conclusif : La nécessité d’une politique pénale
Yves Charpenel, Premier avocat général près la Cour de cassation

Dossier de presse : Une brochure sur des jeunes qui ont choisi la France, qui s’y sont intégrés, qui ont façonné leur avenir malgré toutes les difficultés et les épreuves.

Cette brochure raconte des trajectoires, des espoirs, des réussites dont ils, anciens mineurs isolés étrangers, sont fiers.

Trafficking for labour exploitation is on the rise across Europe. In several countries, it has overtaken sexual exploitation as the main form of human trafficking. Official figures underestimate the true scale of the problem and there have been few successful prosecutions and convictions. These are among the main findings of the latest annual report from the Council of Europe’s Group of Experts on Action against Trafficking in Human Beings (GRETA), published today. Based on GRETA’s country-by-country monitoring work, the report says that labour exploitation has emerged as the predominant form of trafficking in several European countries including Belgium, Cyprus, Georgia, Portugal, Serbia and the United Kingdom. However, all countries that have been evaluated twice by GRETA so far have indicated an upward trend in trafficking for labour exploitation in recent years. The report states that most identified victims are men, although women and children are also affected. Men are often exploited in industries including agriculture, construction and fisheries whereas women tend to be exploited in more isolated settings such as domestic or care work – where they are sometimes victims of both labour and sexual exploitation.

Dans le rapport, qui se fonde sur un travail de suivi pays par pays, le GRETA souligne que l’exploitation par le travail est devenue la forme prédominante de traite dans plusieurs pays européens, notamment la Belgique, Chypre, la Géorgie, le Portugal, la Serbie et le Royaume-Uni. Cependant, l’ensemble des pays qui ont été évalués à deux reprises jusqu’ici par le GRETA ont indiqué que la traite à des fins d’exploitation par le travail tend à s’aggraver ces dernières années. Le rapport indique que la plupart des victimes identifiées sont des hommes, bien que les femmes et les enfants soient aussi touchés. Les hommes sont souvent exploités dans des secteurs d’activité comme l’agriculture, le BTP et la pêche, alors que les femmes tendent à être exploitées dans des cadres plus isolés comme le travail à domicile et la prise en charge de personnes, où elles sont parfois victimes à la fois d’exploitation sexuelle et d’exploitation par le travail. Certains pays ont déjà pris des mesures déterminantes dans ce domaine, mais beaucoup doivent encore améliorer leur politique et leurs pratiques. Les États de toute l’Europe devraient coopérer avec les ONG, les syndicats et le secteur privé pour contribuer à mettre fin à cette forme odieuse d’exploitation et de mauvais traitements ».